La Grande Guerre fut un drame humain dont le bilan est effroyable. 

Au-delà des pertes subies parmi les combattants, essentiellement des hommes, il y a la douloureuse épreuve du deuil subie par les femmes.

Mina Fischer fait partie de ces jeunes fiancées dont l’être aimé n’est jamais revenu. René Tronquoy disparait aux Éparges en février 1915 et après de longues années d’espoir et de désespoir, Mina rencontre Antoine de Cugnac qu’elle épouse en 1925. Ce grand blessé de guerre saura lui offrir la tendresse d’un foyer et le bonheur d’aimer à nouveau ; car Mina a aimé deux fois, entretenant par le biais de l’écriture le souvenir de son premier amour.

Ses lettres et ses poèmes, d’une belle qualité littéraire, constituent un rare témoignage féminin du devoir de Mémoire.

Ils sont dévoilés au public dans le hors-série édité par L’Esparge et intitulé « Mina Fischer ou l’impossible oubli », co-écrit par Blandine et Sylvestre Baudrillart (petits-enfants de Mina Fischer) et Nelly Dulcy. Les 32 pages qui le composent évoquent la personnalité d’une femme animée d’un profond amour de son pays, la France, et de ceux qui, comme René, ont donné leur vie pour le sauver.

Les photos et les poèmes sont issus des archives familiales de Mina Fischer comtesse de Cugnac.

32 pages

Prix : 12 euros